Synopsis:

Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ont seize ans. Un lien subtil les unit depuis toujours : un dialogue télépathique qui surgit sans prévenir, dans un état d’inconscience. Jusqu’au moment où les adolescents décident de se rencontrer pour la première fois. Mais le jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même endroit, cependant ils ne peuvent se voir… Ils découvrent qu’il existe une infinité d’univers parallèles et que la réalité qui les entoure n’est qu’une de ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement leur existence, détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex et Jenny pourront-ils se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre…

J’ai tout d’abord craqué sur cette magnifique couverture. Je l’ai acheté, mais j’ai attendu avant de me lancer. Puis j’ai eu l’occasion d’en faire une lecture commune avec mon amie de la blogo, Aveline. Et j’ai enfin ouvert ce livre.

J’ai mis 3 étoiles tout simplement parce que je n’ai pas vraiment aimé la première moitié, mais que j’ai bien aimé la fin. Mais au début du livre on ne doute pas que l’on va virer sur ce genre de fin et, du coup, en quelques chapitres, tout s’enchaîne tellement trop vite et trop en condensé que cela en devient étouffant.

Nous suivons Alex et Jenny. Alex vit en Italie tandis que Jenny, elle, vit en Australie. Deux adolescents qui ont la particularité de perdre conscience à tout moment de la journée. C’est ainsi qu’ils communiquent durant ce laps de temps. Comment cela a commencé, on n’en sait pas grand-chose. Ce que l’on comprend en revanche, c’est qu’ils vivent tous deux dans deux réalités différentes. Un monde parallèle. Nous le comprenons lorsque qu’Alex décide de faire le voyage pour la rencontrer. Déjà, cela pêche : un adolescent qui décide de partir à l’aventure et, comme par hasard, pile à ce moment, un ami lui sort 3.000 dollars en claquant des doigts (ou tapotant sur son clavier); les parents, pensant qu’il était, soit disant, chez son ami, ne vont pas prendre une seule fois un appel pour vérifier… Et on n’en entend plus parler pendant quasiment tout le livre.

Passons cela. Alex arrive à destination et Jenny aussi et… rien. Communiquant à présent  par simple pensée sans perdre connaissance (en trois chapitres ! quelle évolution quand il leur a fallu plusieurs années pour arriver à se dire un mot), ils comprennent qu’ils sont bien sur place tous les deux et le multiverse apparaît alors. Le multiverse, l’infinité d’univers parallèles. Seuls quelques élus peuvent les traverser.

Nous sommes alors dans le livre à plus de la moitié. Il m’en aura fallu beaucoup de temps et de patience pour que les choses tournent enfin. Mais là, tout s’enchaîne trop vite. On part d’une romance d’adolescence, certes peu banale. On se dit qu’ils vont chercher un moyen de se retrouver. Mais non, pire : voilà que l’apocalypse va se mettre en jeu.

L’auteur a beaucoup d’imagination et je trouve dommage de ne pas avoir accroché. Mais, le tout est, pour moi, mal ficelé. On passe du jour à la nuit sans le coucher du soleil en gros. D’une romance d’adolescents à un thème apocalyptique. Pour ma part, j’ai trouvé qu’il manquait d’un peu plus d’explications, de mise en place des choses importantes de l’histoire. Au lieu de passer la moitié du livre sur leur rencontre, il aurait fallu déjà enserrer bien plus tôt un fait qui explique l’enchaînement des événements qui vont suivre dans le dernier tiers du livre. Également prendre plus de temps pour nous expliquer comment ce phénomène est apparu au lieu de nous faire commencer l’histoire directement sur une perte de conscience dans laquelle ils vont discuter. Bref ce livre manque de clarté tout simplement, ce qui le rend un peu fouilli.

Le personnage d’Alex est à mon goût trop fleur bleue pour un ado, mais ça le rend attachant. Il essaie par dessus tout de retrouver celle qu’il « pense » aimer. Tandis que Jennie m’agace. Elle est plus détachée, très terre à terre, trop !! Elle doute de tout, ne se lance pas, peut avoir des propos dur vis à vis de celui qu’elle dit « aimer ». Le super ami en fauteuil roulant est gavant, bien que très amical avec lui. Il est hors propos, et vire du rouge au bleu. Les parents sont tout sauf des parents. Bref. Hormis Alex, je ne me suis vraiment pas attachée à aucun autre personnage.

Les 3 étoiles sont surtout pour l’histoire très originale mais mal exploitée. Ce qui est dommage. En revanche, la couverture est magnifique. Je ne pense pas lire le tome 2 simplement, car vu la fin de celui-ci, je ne vois même pas ce qui va bien pouvoir être raconté dans le deuxième tome. Dommage, car la couverture est encore une fois superbe.

– La couverture est sublime.
– Les idées sont bonnes (mais mal exploitées)

– Trop fouillis, ça part dans tout les sens.
– Très long à se mettre en place (et encore ce ne sont pas les bonnes choses qui sont mises en place pour moi)
– Peu addictif.