Miss Alexia Tarabotti, devenue Lady Alexia Woolsey, se retrouve dans une situation délicate. C’est LE scandale de la saison. Elle doit s’enfuir en Italie, à la recherche de réponses.
Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus…

Mon avis:

Edition: Livre de poche    Sortie: 2012    Genre: SF/Bit-lit    Page: 421

J‘avais bien aimé le premier tome.Pourtant à l’époque j’étais pourtant lassée des histoires de vampires et de loups garous mais ici, l’auteur implante d’autre « tribues » comme les sans âmes avec un don particulier d’annuler sous le toucher les effets paranaturels des créatures nocturnes. Sur un style steampunk que j’affectionne particulièrement, le tout avec une bonne dose d’humour, qui rend la lecture vraiment différente pour ce genre de roman. Pourtant, j’ai attendu plusieurs mois avant de continuer la saga ( par faute d’une très longue PAL ^^) Je me suis finalement lancée dans le deuxième tome que j’ai tout autant aimé et celle-ci, je n’ai pas attendu très longtemps pour continuer cette aventure et je compte bien continuer sur ma lancée pour les deux derniers tomes.

Attention au spoil si vous n’avez pas entamé la saga, je vous met en fin d’article le lien des chroniques des précédents tome.

 

Nous poursuivons donc notre aventure avec notre chère Mmd Maccon, disgraciée par son époux de loup-garou, lord Maccon . Et pour cause, nous avons quitté Alexia dans une situation douteuse, qui parait mettre en doute sa fidélité envers son époux. En effet Mme Maccon serait enceinte, chose impossible et jamais vu, puisque son mari étant loup-garou et donc d’un point de vue médical mort, il serait impossible dans cet état de procréer. Quittant l’Ecosse pour revenir à Londres, Alexia va se rendre compte que sa situation fait la une des news et qu’elle a donc été congédiée de son poste de « Mujah » auprès de la reine et de l’ordre du Protectorat. Elle va aller se réfugier quelques temps chez sa mère mais ne sera pas longtemps la bienvenues, sa « situation » étant dérangeante pour la réputation de ses sœurs. Elle a beau expliqué qu’elle a été fidèle à son mari , rien n’y fait, personne ne l’a croit. Et pour couronner le tout, les vampires cherchent désormais à la tuer. Mais pour qu’elle raison? elle sait que cela à un lien avec son « désagrément embryonnaire » et que ce n’est pas ici qu’elle trouvera des réponses. Elle va donc fuir, aidée de Mme Lefoux et de son majordome. Elle entame un long voyage qui va l’emmener jusqu’en Italie en passant par la France . Mais le voyage ne sera pas sans embuches car les vampires la suivent.

Le style est fluide et les chapitres s’accumulent sans en ressentir de longueurs ce qui est agréable. Quelques descriptions sont un peu longues mais elles sont nécessaires pour bien comprendre des points de vus plus scientifiques. J’ai bien apprécié le voyage de Mme Maccon, les inventions dans un style toujours steampunk. Une belle aventure, de nouvelles rencontres plus ou moins gentilles. J’aurais aimé peut-être plus de rebondissements. Je vous donne un aperçu d’une des mésaventures d’Alexia qui m’a particulièrement fait rire et pourtant également très particulière. elle représente bien ce qui va attendre notre héroïne tout le long de son périple.   

Des coccinelles, un troupeau entier, étaient en train d’envahir sa voiture. Chaque coccinelle avait la taille de la main d’Alexia. Elles grouillaient partout sur la voiture et essayaient d’y pénétrer. Malheureusement, cela ne nécessitait pas beaucoup d’application car la fenêtre située au-dessus de la porte était assez ouverte pour que n’importe quelle bonne vieille coccinelle tueuse puis s’insinuer à l’intérieur.

Alexia se leva en chancelant, écrasant son pauvre chapeau contre le plafond de la voiture et tenta de tirer violemment sur la fenêtre à guillotine pour la fermer, mais elle fût bien trop lente. ces créatures dodues étaient remarquablement rapides. En regardant de plus près leurs antennes, elle remarqua que de petites gouttes de liquide suintaient de leur extrémité. Sans doute un poison. Elle réévalua son jugement sur ses assaillantes: Des coccinelles tueuses mécaniques et suintantes. Berk.

 

Pour conclure je dirais qu’à nouveau ce fut une agréable lecture, j’adore le style de cette saga. Non ce n’est pas un coup de cœur car j’ai encore en overdose les vampires et les Loups garous, mais cela reste un très bon moment et je compte bien terminer cette saga pour vite commencer la saga suivante de l’auteur qui m’intrigue tout autant. « Le pensionnat de Melle Géraldine » 

Tomes précédents:

Une aventure d’Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l’ombrelle, tome 1 : Sans âme

Une aventure d’Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l’ombrelle, tome 2 : Sans forme

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